Je m’appelle Aboubacar Sidiki. Je viens de Guinée-Conakry. J’ai connu l’AMI à travers des gens que j’ai rencontrés dans le centre-ville de Nantes. Ils disaient que l’association s’occupe de migrants, qu’elle encadre beaucoup de nationalités et accueille des personnes qui viennent de pays différents.
J’ai cherché les lieux de l’association; je voulais m’y rendre pour m’inscrire. Quand je suis arrivé à l’AMI, je me suis inscrit comme adhérent. On m’a fait passer le test d’évaluation en Français, ce qui m’a permis d’être dispensé de ces cours. Par contre, il y avait un cours obligatoire pour moi: celui de l’instruction civique. J’étais obligé d’y participer car je ne connais pas les lois françaises pour les étrangers, et ce que je devais faire sur le territoire.
Le lendemain de mon inscription, j’ai souhaité devenir bénévole car je m’ennuyais trop et surtout, je voulais aider. Je voulais aider des compatriotes, et aussi les personnes qui viennent de différents pays.
Si je devais recommander l’AMI à une personne, je lui dirais qu’elle est la bienvenue et qu’elle va rencontrer des bonnes personnes qui pourront l’aider à oublier la souffrance qu’elle a vécue pendant le parcours. Elle va te permettre de connaître plein de choses que tu ne connais pas concernant les démarches administratives. Moi, elle m’a donné le sourire car j’ai beaucoup souffert.
» À travers l’AMI, j’ai rencontré des gens et ça m’a fait oublier ce que j’ai enduré. «